La sorcellerie m’a rendue stérile
Mes soeurs, mon témoignage a pour but de vous dire qu’il ne faut jamais perdre espoir en Allah et aussi vraiment prouver la puissance de la médecine prophétique. Un mal occulte m’a touché Tout a commencé lorsqu’on m’a fait de la sorcellerie,
un mal occulte qui m’a rendue stérile.
Cela a provoqué une péritonite salpingite, il s’agit d’une infection qui m’a complètement abîmée l’utérus, tout en bouchant et nouant mes trompes.
Par conséquent, on m’avait dit que je serais stérile et que je n’aurais des enfants qu’en utilisant uniquement la fécondation in vitro. Religieusement parlant, je suis contre cette méthode, j’ai donc accepté la volonté divine. Ensuite, je suis partie en Algérie, après plus d’une dizaine d’années de stérilité. Je m’y suis installée après la loi française contre le sittar, en 2010.
J’ai rencontré là-bas de très bonnes personnes. Les gens sont très accueillants machaAllah, malgré ceux qui ne nous considèrent que comme un porte-monnaie. Mais à côté de cela, il existe des personnes qui comprennent que nous sommes simples voir parfois moins bien lotis puisque nous devons travailler avec la barbe ou le sittar.
J’ai donc eu l’occasion de raconter mon problème à une dame, on m’avait déjà fait la roqiya en France et donc cela avait enlevé beaucoup de maux. Comme c’est un autre sujet, je ne vais pas m’attarder, mais les stigmates étaient toujours là puisque cela avait eu des conséquences irréversibles sur ma matrice. Cette dame m’a dit que sa belle-mère soignait avec la médecine traditionnelle et prophétique. elle m’a ainsi ramené chez sa belle-mère, une dame très âgée machaAllah qui m’a fait un massage utérin pendant trois jours, puis elle m’a donné trois ampoules à mettre chaque nuit.Par ce sabeb, grâce à Allah cela a débouché au moins une trompe al hamdoulillahje suis tombée enceinte très rapidement.Cependant, mon utérus aussi était détruit, par conséquent j’ai eu une grossesse très difficile.
Mon accouchement
J’étais suivie par une simple médecin, mais très professionnelle. Une fois arrivée à 6 mois de grossesse, elle m’a expliqué que le bébé était en souffrance fœtale, malgré le vieil équipement dont elle disposait.
Elle a prit l’initiative de m’envoyer chez une collègue gynécologue car elle n’avait plus les capacités de gérer mon cas. Celle-ci a bien confirmé le diagnostic, le liquide amniotique s’était évaporé. Le bébé était au bord de la mort.
Elles m’ont fait très peur. Puisque selon elles, avant 8 mois de grossesse, les prématurés étaient très mal gérés en Algérie. Ce n’était pas comme en France, il fallait peut-être me faire rapatrier.
Ce que je ne voulais pas. En Algérie, il faut savoir que les cliniques ne savent absolument pas gérer les prématurés, ces établissements ne s’occupent que des accouchements normaux. En cas de difficulté, la seule issue est l’hôpital public. Mon bébé allait presque mourir puisqu’il était en souffrance fœtale car il ne disposait plus assez de liquide amniotique. J’avais réalisé plusieurs échographies avant, on m’avait dit que j’attendais une fille. Ils ont pu voir finalement que j’attendais un garçon.Al hamdoulillah, c’est une jeune femme qui allait m’opérer et me faire la césarienne. En effet, j’étais étonnée de son jeune âge, elle avait à peine 30 ans cela se voyait.
Seul l’anesthésiste était un homme, sinon grâce à Allah ce sont des femmes qui se sont occupées de moi.Une fois la césarienne réalisée, quand je me suis réveillée j’ ai demandé à voir mon bébé. On m’a dit qu’il était vivant.
Après cela, l’équipe médicale a expliqué la situation à mon époux, afin qu’il m’explique à son tour. Ils ont eu beaucoup de mal à le réanimer, en effet quand il est né il ne respirait pas.
Il a été ensuite placé en couveuse, où il a arrêté de respirer deux fois, ces deux fois il a encore été réanimé grâce à Allah. Il était vraiment faible, mais ils s’en sont vraiment bien occupés.
puisque mon fils avait fait trois arrêts respiratoires, j’ai ensuite été dirigé à côté de chez moi dans un hôpital militaire. Cela afin de voir s’il n’avait pas de séquelles ou des dommages. En effet, l’équipe médicale m’avait dit de prévoir un éventuel retard mental ou même un handicap. Al hamdoulillah, ils m’ont dit qu’il n’avait rien grâce à Allah, al hamdoulillah il est tout à fait normal désormais même très avancé allahoumma barik.
Aujourd’hui, mon fils va bien machaAllah, il n’a gardé aucune séquelle de ses arrêts respiratoires. Je voulais vous dire également qu’entre chaque grossesse, j’ai pris du clomid pendant 6 mois. Il faut savoir que c’est censé faciliter les grossesses multiples, mais avec moi ce traitement n’a vraiment pas fonctionné. Et là, j’ai arrêté depuis bien longtemps d’en prendre. J’ai fait la roqiya toute seule et j’ai été voir une excellente praticienne de la hijama. J’ai pu faire à deux reprises des massages de l’utérus et cela, ajouté àla prise de plantes médicinales vaginales. Al hamdoulillah, j’attends maintenant mon troisième enfant grâce à Allah.
Qu’Allah vous préserve mes soeurs.
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