Accouchement sans péridurale, 12 astuces pour y parvenir

Accouchement sans péridurale, 12 astuces pour y parvenir

Dès l’annonce d’une grossesse, c’est le moment que nous attendons toutes. Entre appréhension et excitation, il n’y a qu’un pas. Les paroles de notre entourage ne diminuent parfois pas nos craintes. Pourtant, il y a une réalité qu’il faut prendre en compte. A l’image d’une grossesse, chaque accouchement, chaque naissance est différente. Vous souhaitez opter pour un accouchement sans péridurale, découvrez nos astuces.  

Accouchement sans péridurale, pour quelles raisons ?

Maîtriser les signes donnés par son corps, être actrice de son accouchement et ne pas subir les normes pré établies pour porter vos convictions jusqu’au bout. Voici les raisons qui vous poussent à opter pour un accouchement sans péridurale.

Mais ce n’est pas tout. Cette option vous permet d’être libre de vos mouvements, de ressentir votre accouchement, de mieux gérer les poussées, de ne pas prendre de médicaments et de faciliter les suites de couches. Rappelons que la péridurale n’est pas un acte anodin, car sa pause est située dans une zone sensible. Elle peut laisser de multiples effets secondaires. 

Voici plusieurs pistes pour vous aider le jour J à gérer la principale problématique de votre accouchement sans péridurale, la douleur !

  • La respiration, la base !

Lorsque les contractions douloureuses apparaissent, on a tendance à se crisper, et bloquer sa respiration. Mais c’est une erreur. En effet, la respiration joue un rôle essentiel dans la gestion de la douleur lors d’un accouchement sans péridurale. 

Il est important de respirer de façon fluide, de se détendre et de relâcher son corps. Sinon, la douleur est amplifiée. Cela, le temps que la  » vague  » de la contraction disparaisse. Les cours de préparation à l’accouchement aident à bien respirer, mais vous pouvez également trouver des tutos très utiles sur internet. 

  • Être accompagnée

Le fait de ne pas être seule le jour J est important pour votre motivation. Ainsi, avoir votre époux, votre maman, ou encore une doula avec vous peut vous aider à accepter les contractions. 

  • Adoptez plusieurs positions

Pour mieux appréhender la douleur d’un accouchement sans péridurale, vous pouvez adopter plusieurs positions. Le jour J, vous serez libre de vos mouvements en étant plus à l’aise allongée, puis à quatre pattes ou accroupie, par exemple. Multiplier les positions vous permet de moins ressentir les douleurs utérines et dorsales des contractions.

  • Les massages du périnée et le ballon

Les massages du périnée peuvent préparer votre corps à vivre ce grand événement. 

Dans un même temps, le ballon peut également vous être d’une grande utilité pour supporter les douleurs des contractions. Ajoutez à cela le fait que certains mouvements favorisent l’ouverture du col. 

  • L’homéopathie et la marche

Relativement méconnue, l’homéopathie a pourtant de nombreuses vertus pour préparer le col à l’accouchement. Elle va aussi accompagner vos contractions et les rendre plus efficaces, favoriser le travail jusqu’à dilatation complète du col. 

La marche permet de se détendre et de faciliter la descente de bébé dans le bassin. 

  • Le bain chaud

Un incontournable à mettre en pratique pour supporter un accouchement naturel. La chaleur d’une douche ou d’un bain vous permet de vous détendre agréablement.

  • La tisane de feuilles de framboisier et les dattes

Toujours avec l’accord de votre sage-femme, vous pouvez consommer des tisanes de feuilles de framboisier, dans le dernier mois de votre grossesse. En effet, elles sont réputées pour préparer le col de l’utérus à l’accouchement. 

Selon un remède provenant du Moyen-Orient, la consommation de dattes en fin de grossesse et lors de votre accouchement est à adopter. Elles contiennent de l’ocytocine naturelle. Une hormone qui déclenche les contractions. Le temps de l’accouchement serait réduit, les contractions plus efficaces et la douleur moins intense. 

  • La sourate Zalzalah et la lecture du Coran

Selon l’avis de Cheikh Al Otheymine :

Ecrire la sourate «al-Zalzalah» dans un récipient contenant du safran, tout comme écrire les versets indiquant qu’Allah connaît le contenu de l’utérus, telle que la parole d’Allâh -Subhânahu wa Ta’âla (traduction rapprochée) :

«A Lui revient la connaissance de l’Heure. Aucun fruit ne sort de son enveloppe, aucune femelle ne conçoit ni ne met bas sans qu’Il n’en ait connaissance. Et le jour où Il les appellera : «Où sont Mes associés ?» ils diront : «Nous Te déclarons qu’il n’y a point de témoin parmi nous !» [Coran, 41/47]

et (traduction rapprochée) :

«Allâh sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure.» [Coran, 13/8]

[Ecrire cela] a été exercé de sorte que l’on déverse de l’eau dans un récipient puis on y met du safran et on remue le tout jusqu’à ce qu’il soit teinté de safran, puis [la femme qui accouche] en boit et en passe sur le ventre.

Il est possible encore de réciter ces versets sur de l’eau puis [la femme] en boit et en passe sur le ventre.

Ou on peut encore réciter directement ces versets sur la femme qui éprouve les douleurs de l’accouchement.

Tout cela est utile – avec la permission d’Allâh.

Source : 3ilm char3i

  • Le mot de la fin

Malgré toutes les causes possibles, on ne peut rien prévoir. Seule certitude, Allah aza wadjal sait ce que nous ne savons pas, et c’est en Lui seul que nous devons avoir confiance, en ce moment si particulier. 

OUMM BILAL