L’épreuve dont tu peines à te défaire

Si tu tombes dans une épreuve de laquelle tu peines à te défaire, tu n’as pour toi que l’invocation et la recherche de refuge auprès d’Allâh, après t’être repenti de tes péchés, car les fautes entraînent le châtiment, et lorsque les fautes disparaissent par le repentir pour les péchés commis, la cause disparaît.

Si tu te repens et invoques mais que tu ne vois pas de signe d’exaucement, recherche en toi, car le repentir peut ne pas avoir été valide, ainsi corrige-le puis invoque sans te lasser, car ton intérêt peut résider dans le retardement de l’exaucement, ou encore dans le non-exaucement.

Tu es rétribué et récompensé en fonction de ton intérêt, et parfois cela peut consister à ce qu’on ne t’accorde pas ce que tu as demandé, mais qu’on te le remplace par autre chose.

Si Iblîs vient et dit : «Combien as-tu invoqué sans voir l’exaucement !» ;

Réponds-lui : «Je voue un acte d’adoration par l’invocation, et j’ai la certitude que l’exaucement surviendra, mais qu’il peut être retardé pour certaines raisons qui ne conviennent pas à ma situation.»

Et quand bien même il n’y aurait pas d’exaucement, resteraient tout de même l’adoration et la soumission.

Prends garde de demander une chose sans demander en même temps à Allâh de choisir pour toi, car une chose recherchée de ce bas-monde peut être une cause de perte.

Et si on t’a ordonné la consultation concernant les choses de ce bas-monde, et que tu constates que ton avis ne convient pas, alors pourquoi ne demanderais-tu pas le bien à ton Seigneur, Lui qui sait mieux où réside ton intérêt ?

Et (la prière) de consultation compte parmi les consultations bénéfiques.

 

Les Pensées Précieuses – Pages 322/323 – Édition Tawbah

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